Maristany Julia Maristany

Diffusion des connaissances 

C’est une intuition qui a amené Maria Julia Maristany à faire des milliers de kilomètres à partir de Cordoba, en Argentine, pour venir à l’IQC suivre l’École de 1er cycle sur le traitement quantique expérimental de l’information (USEQIP pour Undergraduate School for Experimental Quantum Information Processing). C’est la même intuition qui façonne depuis lors son parcours de formation.

Elle avait une décision difficile à prendre : choisir entre l’USEQIP et un programme offert en Europe sur la physique des particules. C’est là qu’elle a eu son intuition. « J’ai eu le sentiment que l’USEQIP était très bien structurée et qu’elle encourageait la collaboration, dit-elle. J’ai eu aussi le sentiment que j’allais côtoyer des gens qui pourraient parler de physique pendant les repas et le soir, et c’est exactement ce qui s’est passé. »

Maristany s'exprimant dans un panel d'étudiants

 

J’ai eu le sentiment que l’USEQIP était très bien structurée et qu’elle encourageait la collaboration. J’ai eu aussi le sentiment que j’allais côtoyer des gens qui pourraient parler de physique pendant les repas et le soir, et c’est exactement ce qui s’est passé.

Mme Maristany est retournée à Cordoba pour terminer son programme de 1er cycle, mais elle savait qu’elle allait revenir. Deux ans plus tard, étudiante à la maîtrise à l’IQC, elle vante les avantages de l’USEQIP à tous ceux qui cherchent une introduction à l’informatique quantique. « Je profite des avantages évidents de ce programme, dit-elle. C’est crucial de travailler avec des sommités du domaine. »

Je profite des avantages évidents de ce programme. C’est crucial de travailler avec des sommités du domaine. 

L’un de ces experts et lauréat d’une chaire d’excellence en recherche du Canada, David Cory, a recruté Mme Maristany comme assistante de recherche de 1er cycle. Maintenant, Raymond Laflamme et John Watrous dirigent ses travaux sur les marches quantiques aléatoires à temps discret et sur les phases topologiques en vue de sa maîtrise ès sciences. Ces domaines de recherche sont très différents, mais Maria Julia Maristany souhaite avoir des connaissances étendues.

Pour diversifier encore davantage sa formation, elle explore d’autres aspects de la physique à l’Institut Périmètre de physique théorique (IP), dans le cadre du programme PSI. Elle apprécie aussi la diversité des personnes. Selon elle, la participation internationale à l’USEQIP et à l’IQC en général engendre un milieu d’apprentissage accueillant et un sentiment accru d’appartenance.

Elle espère maintenant étendre cet accueil en participant à des activités de diffusion des connaissances à la Faculté des sciences de l’Université de Waterloo, à l’IP et à l’IQC.

« Ces activités peuvent encourager des enfants à viser une carrière scientifique. Ce n’est pas nécessaire d’être un génie à la Einstein pour y parvenir, dit-elle. Quant à tous ceux qui visent d’autres domaines, vous pouvez les aider à comprendre la science s’ils le veulent et à en tirer parti dans la vie de tous les jours. »

Ces activités peuvent encourager des enfants à viser une carrière scientifique. Ce n’est pas nécessaire d’être un génie à la Einstein pour y parvenir. Quant à tous ceux qui visent d’autres domaines, vous pouvez les aider à comprendre la science s’ils le veulent et à en tirer parti dans la vie de tous les jours.