Exploring Canada’s quantum future

Friday, May 10, 2024

The second annual Quantum Connections Conference highlighted the need for collaboration to address quantum's societal impact

More than 190 researchers, leaders and policymakers gathered for the second annual Quantum Connections Conference on May 1 and 2 at the Mike and Ophelia Lazaridis Quantum-Nano Centre. The conference built upon last year’s event with a focus on the potential impacts of quantum on business, government policy and security.

Dr. Norbert Lütkenhaus, executive director of IQC opened the conference by recognizing Canada's quantum community's global reputation and growth.

“As I thought about this conference, I reflected on our conversations last year and the conversations and events we’ve had since then.  This past year has only strengthened my belief that if you want to study quantum or start a business in quantum then you should be here in Canada,” Lütkenhaus said.

There have been numerous investments in Canadian quantum research and business in 2024, including $17.2 million in support for quantum projects from the Federal Economic Development Agency for Southern Ontario, $7 million in investment to quantum projects at the University of Waterloo through NSERC Alliance grants and up to $14.9 million from the federal government in support for Quantum Valley Ideas Lab to accelerate the development and adoption of quantum science technologies.

“This is great progress and shows what we are capable of while working together to build a stronger quantum nation,” he said.

Five people on the Quantum Connections stage for a panel discussion

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Explorer l’avenir quantique du Canada

La deuxième édition de la conférence annuelle Quantum Connections a mis en avant la collaboration comme solution aux répercussions sociétales de la quantique

Les 1er et 2 mai, plus de 190 chercheurs, leaders et décideurs se sont réunis pour la deuxième édition de la conférence annuelle Quantum Connections au Mike & Ophelia Lazaridis Quantum-Nano Centre. Poursuivant sur la lancée de l’an passé, cette édition portait sur les répercussions potentielles de la quantique sur les entreprises, les politiques gouvernementales et la sécurité.

Le professeur Norbert Lütkenhaus, directeur général de l’IQC, a ouvert le bal en parlant de la réputation mondiale et de l’essor de la communauté quantique du Canada.

« À l’approche de cette conférence, j’ai réfléchi à nos conversations de l’an dernier et aux événements et discussions que nous avons eus depuis. La dernière année ne m’aura que conforté dans ma croyance que quiconque souhaite étudier ou lancer une entreprise en quantique devrait le faire ici, au Canada », raconte Norbert Lütkenhaus.

Five people on the Quantum Connections stage for a panel discussion

L’année 2024 est marquée par de nombreux investissements dans la recherche et les entreprises quantiques au pays : l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario a injecté 17,2 millions de dollars dans des projets; le CRSNG a remis 7 millions en subventions Alliance à l’Université de Waterloo; et le gouvernement fédéral offre un potentiel de 14,9 millions pour le Laboratoire d’idées Quantum Valley dans le but d’accélérer le développement et l’adoption de technologies quantiques.

« C’est un progrès incroyable qui montre ce qu’on peut accomplir lorsqu’on travaille ensemble pour bâtir une nation quantique forte », se réjouit le professeur.

Norbert Lütkenhaus, Blake Johnson and Kayleigh Platz

Après son mot de bienvenue, Norbert Lütkenhaus a accueilli sur scène Blake Johnson, responsable du moteur quantique à IBM, pour une causerie animée par Kayleigh Platz.

Ensemble, ils ont examiné l’industrie actuelle de la quantique et discuté de l’avenir de la recherche et de la commercialisation dans le domaine.

« Il est essentiel de trouver le créneau du produit sur le marché; c’est ce qui permet à une technologie ou à une industrie de vraiment s’épanouir, d’aller au-delà de la phase d’adoption précoce principalement financée par les investissements publics et privés pour faire la transition vers quelque chose de plus naturel, affirme Blake Johnson. Nous sommes à un croisement critique, et il est important de ne pas se laisser distraire par d’autres technologies ni par des facteurs externes comme le ralentissement économique. Pour réellement aller chercher de la valeur pour les entreprises et le monde entier, la première étape est de trouver ce créneau. »

Le premier panel de la journée, Quantum + Business, portait sur les occasions de commercialiser l’informatique quantique et la nécessité pour le Canada de créer une stratégie complète de développement et de promotion. Il a aussi exploré l’importance du financement de démarrage et des investissements stratégiques précoces.

Selon Donny Cheung, responsable des produits d’IA des solutions Google Cloud pour le secteur de la santé et des sciences de la vie, il est crucial de ne pas simplifier à outrance le potentiel d’une technologie ni d’en sous-estimer les défis.

« C’est un peu comme si l’on avait essayé de s’imaginer Tinder en 1920; on ne sait pas de quoi ça aura l’air. On peut anticiper un peu les effets de la quantique, mais c’est extrêmement difficile de projeter l’application parfaite », explique Cheung.

D’après Anindya Sen, directeur général par intérim de l’Institut de cybersécurité et de confidentialité à l’Université de Waterloo, « la recherche et le développement de solutions quantiques concrètes requièrent une main-d’œuvre adaptée. Heureusement, le Canada dispose de l’écosystème de programmes postsecondaires, d’établissements de recherche et de partenaires privés pour former une telle main-d’œuvre. Cet avantage bien de chez nous est difficilement reproductible ailleurs dans le monde. »

Le panel Law + Policy s’est ensuite arrêté aux questions juridiques et aux politiques entourant les technologies émergentes comme l’informatique quantique. Pendant la conversation, Simon Hodgett, partenaire chez Osler, Hoskin & Harcourt LLP, a exprimé que les leaders en quantique devaient tenir compte de l’éthique et des répercussions sur les politiques.

« Pour lancer une technologie sur le marché, il faut considérer les politiques, les lois et l’éthique. Y a -t-il des répercussions négatives potentielles qui sont propres à cette technologie? La quantique apporte des défis majeurs. Il y aura des enjeux de politiques et des désavantages à surmonter, et je crois que l’intelligence artificielle prépare le terrain pour ce travail », raisonne Simon Hodgett.

Aleksander Kubica

La première journée de la conférence s’est conclue avec un discours d’Aleksander Kubica, professeur de physique appliquée à l’Université Yale. Le professeur a abordé le thème sous un angle différent, explorant la façon dont les jeux vidéo comme les échecs quantiques peuvent être employés pour illustrer des phénomènes quantiques et inspirer la prochaine génération de leaders dans le domaine.

Le deuxième jour a commencé avec le panel Quantum + Impact, qui portait sur les façons de populariser la science et les technologies de l’information quantique auprès d’un plus large public, dans une optique de prospérité commerciale et de l’industrie.

« L’équilibre entre la propriété intellectuelle et la cocréation est vital pour encourager l’idéation communautaire, soutient Meg Panetta, scientifique quantique principale à Qubic. Il ne faut absolument pas sous-estimer l’importance de la communauté et du partage pour faire fleurir les idées, cultiver l’intérêt et faciliter le passage à l’action. »

Le dernier panel de l’événement, Quantum + The Near Future, dressait l’état des lieux des technologies quantiques au Canada.

« L’industrie évolue plus vite que je ne l’aurais cru possible. C’est là une preuve du besoin de collaboration pour anticiper les répercussions de la recherche quantique sur la société », estime Razieh Annabestani, panéliste et sous-directrice du programme Défi « Internet des objets : détecteurs quantiques » pour le Conseil national de recherches du Canada.

« À mes débuts en quantique, je n’aurais jamais pensé que je me trouverais ici à parler de commercialisation. Tout était si abstrait à l’époque, se rappelle-t-elle. C’est fantastique d’avoir pu vivre cette évolution de l’abstrait à l’adoption de politiques. »

Calista Besseling

Calista Besseling, ambassadrice canadienne de Girls in Quantum, a clos l’événement avec une présentation sur notre pouvoir à tous d’abattre des obstacles et d’attirer plus de femmes et de filles dans le domaine. Elle a parlé de son propre cheminement et du rôle de Girls in Quantum dans la sensibilisation et l’éducation à l’échelle planétaire.

« Chaque personne dans cette pièce a l’expertise et l’expérience nécessaires pour inspirer la prochaine génération à apporter de nouvelles idées passionnantes dans le domaine. »

Cette année, la conférence Quantum Connections a été commanditée par l’Institut Périmètre de physique théorique, Nord Quantique, IBM Quantum, le Conseil national de recherches du Canada et Xanadu.