Élise Lepage, Ph.D.
Associate Professor
Department of French Studies
Modern Languages, room 330
University of Waterloo
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Antoine Boisclair a publié aux Éditions du Noroît Le bruissement des possibles, un recueil de poèmes qui a mérité en 2012 le prix Alain-Grandbois de l’Académie des Lettres du Québec. Il a aussi dirigé une anthologie de poésie américaine traduite en français (États des lieux. Treize poètes américains contemporains, Noroît, 2014) et publié chez Fides une étude sur la poésie québécoise : L’École du regard. Poésie et peinture chez Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Robert Melançon (ce livre paru en 2009 fut à l’origine une thèse de doctorat). Il enseigne aujourd’hui la littérature au collégial et s’occupe de la direction littéraire des Éditions Le lézard amoureux.
Démarche artistique
Mon recueil est construit à l’image d’un arbre dans la mesure où les parties recoupent un tout. Chaque poème est finalement une sorte de branche qui appartient à un ensemble plus vaste, qui serait l’arbre.
Antoine Boisclair partage quelques réflexions sur l’écriture de son recueil Le bruissement des possibles en discutant des possibilités de la poésie, de l’autonomie du poème et de la structure de l’ensemble.
La transparence
Les mots sont du frimas qui s’effrite
pour dire la fragilité du monde.Antoine Boisclair, Le bruissement des possibles
Tout est possible en poésie, mais comment travailler la langue (le rythme, la coupure des vers, l'enjambement, etc.), tout en s'adressant à un 'common reader', quelqu'un qui n'est pas nécessairement un lecteur de poésie. Quelques propos d'Antoine Boisclair au sujet de la transparence.