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Introduction

La Chanson de Lion de Bourges est une des dernières chansons de geste, sinon la dernière existante. Elle est donc riche en références intertextuelles à ses prédécesseurs et a été abondamment influencée par eux. Pour une analyse complète des répétitions thématiques, nous nous référons à la seule édition moderne existante de ce texte : William Kibler, Jean-Louis Picherit, Thelma Fenster, éds. Lion de Bourges. 2 tomes. Genève: Droz, 1980.
Nous connaissons deux manuscrits survivants de Lion de Bourges qui a probablement été composé dans sa version originale vers 1350 (pour la datation et la composition du texte, voir Kibler, cxix-cxxi) dans la région de la Picardie par un scribe de la Lorraine (Kibler, xiii). C’est possible, en fait, qu’un parent paternel d’Elisabeth de la Lorraine a commandé la création de ce texte. Le même est possible pour le fragment français de Lohier et Malart. Le modèle pour la dernière adaptation d’Elisabeth, Hugues Capet a aussi été écrit dans le dialecte picard. Les deux manuscrits existants sont:

  • BN ms. fr. 22555, anc. F. Sorbonne 450. Suivant l’exemple de William W. Kibler, et al., nous avons utilisé ce manuscrit comme notre manuscrit de base. Celui-ci date du seizième siècle.
  • BN ms. fr. 351, anc. F. fr. 6971 (XVIth s.)

Nous fournirons un résumé succinct pour chaque groupe de folios publiés ici. Les résumés sont basés sur l’introduction excellente dans Kibler et al. (xx-liv).