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Issue XXIV | February 2025
Coéditrices : Valérie Dusaillant-Fernandes et Cynthia Mills
Entretien avec Eric d'Avernas
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Entretien avec Justine Dubrûle
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What's happening in French Studies:
Cercle français - Our student group is always planning fun social events.
Quintessence - Our graduate student newsletter, full of original works by our grad students.
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Café Rencontre
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Upcoming Cafés-Rencontres
- Le 7 mars 2025
- Sébastien Bérube
- « Rivières-aux-Cartouches : L’écriture de la ruralité pour la région et non contre la ville »
- Le 22 mars 2025
- Lucie Hotte
Nuit en Rose 2025
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Keep in touch!
It's always great to hear from alumni. We'd love to know what you are up to, so please send us an email.
Entrevue avec Eric d'Avernas
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Eric lorsqu'il était étudiant au départment
Pouvez-vous nous décrire brièvement le parcours de votre formation?
J'ai commencé mes études à l'Université de Waterloo en « Arts and Business » et au tout début je me suis inscrit à un cours de français pour obtenir un crédit linguistique. J'ai tellement aimé le cours que j’ai continué de suivre des cours de français, terminant mes études de premier cycle avec une double majeure en français et en histoire, suivi d’une maîtrise en études françaises. .
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail au Renison University College?
Je suis l'un des membres fondateurs du Carrefour de développement et d'échange des connaissances (Carrefour DÉC, « KDE Hub » en anglais), financé par l'Agence de la santé publique du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada. Le Carrefour DÉC est hébergé par le Renison University College.
Dans mon rôle en tant que gestionnaire de la mise en œuvre bilingue et du site Web du Carrefour DÉC, je suis responsable de l'établissement de relations, de la mobilisation des connaissances, du développement du contenu en ligne et sur les médias sociaux et de la mise en œuvre globale de nos activités appuyant d'autres projets financés à travers le pays.
En tant qu'entité nationale, le Carrefour DÉC s'engage à fournir ses produits, son soutien et ses communications dans les deux langues officielles. Un autre élément clé de mon rôle est donc d'être la principale personne-ressource pour tout ce qui concerne la langue française, y compris la coordination de la traduction, la collecte de données en français, et le soutien linguistique lors d'événements en personne et en ligne.
Avez-vous un ou des projets en cours?
Depuis longtemps, j'effectue aussi des recherches historiques pour des établissements de soins de longue durée qui présentent des personnes et des lieux locaux afin d'insuffler l'histoire locale dans les communautés de résidents qui vivent dans ces établissements. De temps en temps, je travaille également sur de petits projets de montage vidéo et je fais des traductions en français ici et là.
Qu’est-ce que vous retenez de votre formation au Département d’études françaises qui vous est particulièrement utile dans votre poste actuel? Y avez-vous acquis, par exemple, certaines compétences transférables?
En plus de la réponse évidente d’être bilingue, le Département d’études françaises m’a offert des opportunités d’enseigner, de faire de la recherche, de planifier des événements, d’assister à des conférences et de participer à des activités parascolaires. Toutes ces activités m’ont permis d’acquérir une expérience précieuse qui s’est bien traduite en compétences globales de gestion de projet, de co-conception et de mise en œuvre dont je me sers toujours. Une compétence plus spécifique que j’ai pu façonner pendant mes études au département de français a été celle de la préparation des demandes de subvention, une compétence qui continue d’être utile aujourd’hui. Je pense également que l’exposition aux cultures des communautés étudiantes, du monde universitaire et de la francophonie en général élargit les perspectives pour mieux comprendre les contextes locaux, nationaux et internationaux.
Aimeriez-vous partager un souvenir ou un évènement de votre passage dans notre département?
Je garde de nombreux bons souvenirs de tout le temps passé avec ceux avec qui j'ai partagé un bureau. Un souvenir préféré est le moment où nous avons décidé de meubler ce bureau – littéralement. Nous avons acheté un pouf, branché une lampe à lave et apporté une plante pour rendre l'espace un peu plus chaleureux.
Avez-vous des conseils utiles et pertinents pour nos étudiant·e·s actuel·les ou nos diplômé·e·s qui se mettent en quête de trouver un emploi ?
Utilisez votre français aussi fréquemment que possible, même si cela ne fait pas directement partie de votre carrière. Vous vous en féliciterez plus tard et vous ne savez jamais quelles portes cela pourrait vous ouvrir plus tard!
Interview with Eric d'Avernas
Can you briefly describe your studies?
I started at University of Waterloo in Arts and Business and enrolled in a French class for a language credit. I kept taking French courses each semester and ended up with a BA double major in French and History followed by an MA in French Studies.
Can you tell us about your work at Renison University College?
I am one of the founding members of the Knowledge Development and Exchange Hub (KDE Hub), funded by the Public Health Agency of Canada and the Canadian Institutes for Health Research. The KDE Hub is hosted by Renison University College.
In my role as the KDE Hub’s Bilingual Implementation & Website Manager, I am responsible for relationship building, knowledge mobilization, development of web and social media content, and overall implementation of our activities in support of other funded projects across the country.
As a national entity, the KDE Hub has a commitment to providing its products, supports, and communications in both official languages. Another key part of my role is to be the main point person for all things French-language, including coordinating translation of materials, data collection, and language support during in-person and online events.
Do you have any projects underway?
On the side, I do historical research for long-term care homes that profile local people and places to infuse local history into the communities of residents that live in those homes. Occasionally, I work on small video editing projects and do French translation work.
What components of your degree in French from the University of Waterloo have been particularly useful in your current position? For example, are any of the skills you acquired transferable?
Aside from the obvious answer of being bilingual, the French department offered opportunities to teach, do research, plan events, attend conferences, and participate in extracurriculars. All these activities provided valuable experience that translated well into overall project management, co-design, and implementation skills that I use to this day. One specific skill that I was able to hone while studying in the French Department was that of preparing grant applications for submission, something that continues to be a useful skill to this day. I also think that the exposure to the cultures of student communities, academia, and la francophonie in general broadens perspectives to better understand local, national, and international contexts.
Would you like to share a memory from your time in our department?
There are so many great memories from all of the time spent with those who I shared an office with. A favorite memory is when we furnished that office – literally. We bought a beanbag chair, plugged in a lava lamp and brought in a plant to make the space a bit cozier.
Do you have any advice for our current students or recent graduates who are about to embark on a new career?
Always keep up with the French language in some form, even if it isn’t directly part of your career. You will thank yourself, and you never know what doors it may open down the road!
Entrevue avec Justine Dubrûle
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Quel est votre parcours de formation ?
En préambule à cet entretien, j’aimerais préciser que mon apprentissage informel a marqué mon parcours éducationnel. Cet apprentissage informel est constitué de ce que nous apprenons de nos mains, de la terre et de la sueur et c’est aussi important que ce que nous apprenons en salle de classe. Il faut redonner de la valeur à ce que nous apprend la nature et à la richesse du travail manuel.
La culture céréalière et le travail physique m’ont appris la ténacité, la patience et la discipline. Lorsque nous devons nous fier à la nature pour assurer notre gagne-pain, il faut accepter que nous sommes parfois impuissants. Il faut se pousser à des limites inimaginables et se laisser guider par l’incertitude. Cette perspective est très significative dans mon parcours éducationnel et elle a certainement contribué à mon sujet de thèse à la maîtrise, ou simplement à mon éthique du travail ; elle ne me quittera jamais. Je serai toujours très reconnaissante de mes années formatrices sur les terres agricoles. Je me rends compte que j’ai de la chance de pouvoir retourner à mes racines et retrouver cette terre qui m’a vu grandir.
Quant à mon parcours formel, j’ai un baccalauréat en anglais avec une mineur en français de l’Université de Lethbridge. J’ai poursuivi mes études à l’Université de Waterloo où j’ai travaillé sous la direction d’Élise Lepage dans le programme de maîtrise en études françaises. C’est grâce à elle que j’ai découvert la littérature de la néoruralité, une littérature qui me parle et qui me comprend. Depuis 2023, j’ai donc obtenu une maîtrise en études françaises de l’Université de Waterloo.
Quelles sont les aptitudes ou les apprentissages de travail que vous avez développé·e·s ou acquis·e·s durant votre maîtrise en français au département de l’Université de Waterloo et qui vous servent dans votre carrière professionnelle ?
Lorsque j’étais à la maîtrise, j’ai maintenu une discipline rigoureuse et efficace dans ma façon de travailler afin d’accomplir les tâches qui m’étaient assigné dans les délais requis. Autrement dit, je me considérais comme une employée au travail, au bureau du lundi au vendredi, du matin jusqu’en fin d’après-midi. En pratiquant cette ligne de conduite dès la maîtrise, je me suis habituée à cette routine professionnelle. J’ai aussi, bien sûr, développé mes capacités rédactionnelles et de recherche qui sont utiles pour le travail que j’effectue.
Vous êtes maintenant chroniqueuse à la radio. Pouvez-vous expliquer un peu de votre métier, notamment comment vous créez et présentez une chronique radiophonique ? Pourriez-vous décrire les activités ou évènements que vous couvrez dans vos chroniques ?
Je suis chroniqueuse et assistante à la direction à Nord-Ouest FM, une radio communautaire couvrant la grande région de Rivière-la-Paix. Mon métier consiste à produire du contenu radiophonique, assister à l’écriture de demandes de subventions et faire en sorte que les projets que nous organisons sont bien effectués. Ces jours-ci, je me livre moins à la production radiophonique, mais plus au côté administratif de l’organisation.
Une chronique peut relater toutes sortes de sujets. Pour ma part, j’ai déjà produit des chroniques de jardinage, de littérature et des capsules culinaires. J’ai tout simplement choisi des sujets qui m’intéressaient et que je voulais explorer. Pour me préparer, je dois d’abord faire un peu de terrain ou un peu de recherche. Je fais aussi une synthèse des sources pertinentes. Souvent, durant la préparation d’une chronique, je partage mes résultats de recherche ou les entretiens que j’ai enregistrés. Pour les chroniques sur le jardinage, par exemple, je suis allée discuter avec des gens de la région qui jardinaient depuis longtemps ou j’ai consulté des experts en horticulture. Voici cette chronique sur le jardinage à titre d’exemple :
Chronique de jardinage, Justine Dubrûle, Nord-Ouest FM
À la radio, je me concentre maintenant sur d’autres projets, donc je n’ai plus vraiment le temps de me consacrer à la création de chroniques. Si je devais me remettre à la création d’une chronique, j’aimerais explorer la thématique du retour en région (néoruraux, le partir et le revenir). C’est une thématique qui rejoindrait les habitants des régions rurales qui se questionnent sur l’exode des jeunes et de la population en général. C’est un sujet que je crois bien maîtriser ayant vécu le retour en région.
Pourquoi est-ce important pour vous de faire votre métier en français dans votre région ?
Je suis chanceuse d’être originaire d’une région qui valorise la langue française. Trouver un emploi en français n’a pas été un défi. La région de Rivière-la-Paix et plus particulièrement la municipalité de Smoky River No. 130 est composé de près de 40% de francophones et de francophiles. Au sein de nos villages, nous avons des écoles francophones et des organisations culturelles et linguistiques qui s’impliquent beaucoup auprès de la jeunesse afin de maintenir un sens d’appartenance à la communauté. Grâce à ces liens, j’ai facilement retrouvé ma place une fois revenue et mes études terminées. On ne part jamais véritablement de Rivière-la-Paix. Les plaines et les petites vallées de nos rivières sont habitées d’enfants de pionniers qui se rappellent le passé et qui invitent la relève à partager ses souvenirs. Et le tout, en français !
Quels sont vos objectifs pour les prochaines années ?
Mon avenir se partage entre le retour aux souches et fonder une famille. Un de mes autres objectifs est de m’impliquer davantage dans les opérations de la ferme céréalière intergénérationnelle dont mes parents ont repris le flambeau.
Avez-vous un ou deux souvenirs marquants de votre passage dans le département de français de l’Université de Waterloo ?
J’ai adoré mon passage à l’Université de Waterloo. Je me souviens affectueusement de mes rencontres avec Élise, des amitiés que j’ai développées au sein du département et de ma soutenance de thèse de maîtrise. Je suis très reconnaissante des liens que j’ai formés à Waterloo lorsque j’étais étudiante.
Interview with Justine Dubrûle
What is your educational background?
As a preamble to this interview, I would like to highlight that my informal learning has influenced my educational path. This informal learning is what we learn from our hands, from the earth and from sweat, and it is just as important as what we learn in the classroom. We need to restore the value of what nature teaches us and the richness of manual labour.
Grain farming and working hard have taught me tenacity, patience, and discipline. When we rely on nature to ensure our livelihood, we must accept that we are sometimes powerless. We push ourselves to unimaginable limits and allow ourselves to be guided by uncertainty. This perspective is significant in my educational journey, and it certainly contributed to my master's thesis topic, and my work ethic; it will never leave me. I will always be grateful for my formative years on farmland. I realise how lucky I am to be able to go back to my roots and return to the land where I grew up.
As for my formal background, I have a BA in English with a minor in French from the University of Lethbridge. I continued my studies at the University of Waterloo, where I worked under the supervision of Élise Lepage in the Master’s degree program in French Studies. It was thanks to her that I discovered neo-rural literature, a type of literature that speaks to me and that I understand.
What skills or experiential learning activity have you developed or acquired during your MA (2023) in French at the University of Waterloo department that serve you well in your professional career?
When I was a Master's student, I maintained a rigorous and efficient discipline to complete the tasks assigned to me within the required deadlines. In other words, I saw myself as an employee at work, in the office from Monday to Friday, from morning until late afternoon. By practising this line of conduct right from my Master's degree, I became accustomed to this professional routine. Of course, I also developed my writing and research skills, which are useful for the work I do.
You are now a radio commentator. Could you tell us about your job, particularly how you create and present a radio column? Could you describe the activities or events you cover on the radio?
I am a radio commentator and assistant manager at Nord-Ouest FM, a community radio station covering the greater Rivière-la-Paix area. My job involves producing radio content, helping to write grant applications, and ensuring that the projects we organise are carried out properly. These days, I am less involved in radio production and more in the administrative side of the organisation.
A radio column can cover all sorts of subjects. I have already produced features on gardening, literature, and cooking. I simply choose subjects that interest me and want to explore. During the preparation phase, I do some fieldwork or research. I also summarise the relevant sources. Often, when I am preparing a column, I share my research findings or the interviews I have recorded with the team. For the gardening columns, for example, I talked to local people who have been gardening for a long time, or I consulted horticultural experts. Here is an example of a gardening column:
Gardening Column, Justine Dubrûle, Nord-Ouest FM
On the radio, I am now concentrating on other projects, so I do not really have the time to devote to creating columns. If I were to get back to creating a column, I would like to explore the theme of returning to the region (neo-rurality, leaving and returning). It is a theme that would resonate with people living in rural areas who are wondering about the exodus of young people and the population in general. It is a subject I have a good grasp of, having experienced the return to the region.
Why is it important for you to work in French in your region?
I am lucky to come from a region that values the French language. Finding a job in French was not a challenge. The region of Rivière-la-Paix and more specifically the municipality of Smoky River No. 130 is made up of 40% Francophones and Francophiles. In our villages, we have French-language schools and cultural and linguistic organisations that are involved with young people to maintain a sense of belonging to the community. Thanks to these connections, it was easy for me to find my place once I finished my studies and returned home. You never really leave Rivière-la-Paix. The plains, small valleys, and the rivers are inhabited by the children of pioneers who remember the past and invite the next generation to share their memories. And all in French!
What are your goals for the coming years?
My future is divided between returning to my roots and starting a family. One of my other goals is to become more involved in the operations of the intergenerational grain farm that my parents have taken over.
Do you have one or two memorable moments from your time in the French department at the University of Waterloo?
I loved my time at the University of Waterloo. I fondly remember my meetings with Élise, the friendships I developed within the department, and of course, the day of my Master’s thesis defense. I am extremely grateful for the connections I made as a student in Waterloo.
Nouvelles brèves du département
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Élise Lepage et Sara Garneau ont récemment dirigé et publié un numéro de revue intitulé « De l'exaltation à la métamorphose: les relations du sujet à la nature en littérature québécoise contemporaine » dans Études littéraires, vol. 53, no 2, 2024.
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Nicolas Gauthier et Cyrielle Faivre ont dirigé et publié un numéro de revue intitulé « Transgressions de l’espace dans la littérature française du XIXe siècle » dans Nouvelle Revue Synergies Canada, no 18, 2024.
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Grace Mercer, James Mason, Mona Ewais et Vashti Lucier - étudiant.e.s du premier cycle - travaillent comme assistant.e.s de recherche dans le cadre des projets menés par Svetlana Kaminskaïa. Les données dialectales et celles des apprenants du français font l’objet de leurs analyses.
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Le Département de français a inauguré le Centre d’aide à la rédaction il y a presque dix ans. Connu par son acronyme, le CAR cherche à améliorer les capacités rédactionnelles des étudiant.e.s grâce à la révision par les pairs. Celle-ci consiste à revoir notre travail avec l’aide de quelqu’un qui a un statut et/ou des compétences comparables. En effet, beaucoup d’étudiant.e.s sont plus à l’aise de se faire aider par des pairs. Au CAR, ce sont des étudiant.e.s à la maitrise et des doctorant.e.s du département qui aident des étudiant.e.s de premier cycle à relire leurs travaux écrits afin de les améliorer. Les consultants du CAR guident leurs homologues en leur posant des questions et en leur proposant des ressources et du feedback pertinents. Le département est très reconnaissant du travail que font les consultants tous les semestres. Il s’agit d’une grande contribution à la vie du département et au succès académique de tous les étudiant.e.s concernés. Nous tenons également à remercier nos coordinateurs, Rocky Penate et Cynthia Mills, dont le leadership contribue à faire avancer la mission du CAR.
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Pour en savoir davantage sur le Centre d’aide à la rédaction
Brief News from Our Department
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Élise Lepage and Sara Garneau recently edited and published a journal special issue entitled « De l'exaltation à la métamorphose: les relations du sujet à la nature en littérature québécoise contemporaine » in Études littéraires, vol. 53, no 2, 2024.
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Nicolas Gauthier and Cyrielle Faivre recently edited and published a journal special issue entitled « Transgressions de l’espace dans la littérature française du XIXe siècle » in Nouvelle Revue Synergies Canada, no 18, 2024.
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Grace Mercer, James Mason, Mona Ewais et Vashti Lucier – undergraduate students –work as Research Assistants for projects lead by Svetlana Kaminskaïa. Both dialectal and learner data are the focus of their analysis.
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The French Language Writing Centre (Centre d’aide à la redaction) hosted by the Department of French Studies has been offering its services for almost a decade. Known by the acronym CAR, the Centre seeks to develop writing skills through peer review, which entails the revision of one’s work by someone of similar competencies and/or status. Indeed, many students are more at ease receiving help from their peers. To this end, graduate students (both at the master’s and PhD levels) of the French Department volunteer their time on a weekly basis to help undergraduate French students with their written assignments. Our consultants help their younger counterparts to improve their writing skills by providing them with valuable resources, asking questions and giving constructive feedback. The department is very grateful for the work our consultants carry out term after term and for their valuable contribution to the life of the department and the academic success of our undergraduate students. We would also like to thank our coordinators, Rocky Penate and Cynthia Mills, whose leadership helps to further the mission of the CAR.
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To find out more about the French Writing Centre
Convergences 2025
Rassemblement annuel de jeunes chercheuses et chercheurs en études françaises, le colloque Convergences se déroulera en personne à l’Université de Waterloo le 25 avril (salle à annoncer). Le thème de cette année est « Penser la paresse et la lassitude ». Les séances seront ouvertes au public. L’appel à communication est ouvert jusqu’au 15 février. Pour toute question relative au colloque, prière de consulter le site de l’événement ou de contacter le comité organisateur à l’adresse suivante : convergenceswaterloo@gmail.com.
The Department of French Studies’ annual conference for graduate students, Convergences, will take place in person on April 25 at the University of Waterloo (room to be announced). This year’s theme is “Penser la paresse et la lassitude”. The sessions will be open to the public. The call for papers is open until February 15th. For information about the conference, please visit the conference website or contact the organizing committee at convergenceswaterloo@gmail.com.
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Café-rencontres - Hiver 2025
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Le 7 mars, nous aurons le plaisir de recevoir Sébastien Bérubé, artiste, poète, écrivain et auteur-compositeur-interprète acadien. Récipiendaire du Prix des écrivains francophones d'Amérique (2016) et du Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie (2018), il viendra nous parler de la rencontre entre sa pratique artistique et son rôle de coordonnateur réseau aux affaires autochtones à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston.
On March 7, we will be delighted to welcome Sébastien Bérubé, Acadian artist, poet, writer and singer-songwriter. Recipient of the Prix des écrivains francophones d'Amérique (2016) and the Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie (2018), he will talk to us about the intersection between his artistic practice and his role as network coordinator for aboriginal affairs at the Université de Moncton, Edmundston campus.
Ensuite le 21 mars, nous aurons la chance de clore la saison 2024-2025 en accueillant Lucie Hotte, professeure émérite au Département de français de l’Université d’Ottawa et directrice du Laboratoire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Sa conférence portera sur les défis institutionnels récents de la littérature franco-ontarienne. Madame Hotte est membre de la Société royale du Canada.
Then, on March 21, we will close the 2024-2025 season with Lucie Hotte, Professor Emeritus in the Department of French at the University of Ottawa and Director of the Laboratoire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Her talk will focus on recent institutional challenges for Franco-Ontarian literature. Dr. Hotte is a Fellow of the Royal Society of Canada.