The French Connection | Fall 2017

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Issue IX | September 22, 2017


Nicole Nolette, nouvelle professeure dans notre département.

Depuis le mois de juillet 2017, nous avons une nouvelle collègue parmi nous, Nicole Nolette. Comme elle l’indique sur sa page de présentation au département, ses objets de recherche sont variés et comptent notamment la traductologie, les études littéraires sur la francophonie canadienne et les études théâtrales. Nous lui avons donc demandé de nous parler de quelques pièces marquantes, afin d’apprendre à mieux la connaître.

Nicole Nolette nous parle de quelques pièces marquantes.

Nicole Nolette

Nicole Nolette, nouvelle professeure dans notre département.

Depuis le mois de juillet 2017, nous avons une nouvelle collègue parmi nous, Nicole Nolette. Comme elle l’indique sur sa page de présentation au département, ses objets de recherche sont variés et comptent notamment la traductologie, les études littéraires sur la francophonie canadienne et les études théâtrales. Nous lui avons donc demandé de nous parler de quelques pièces marquantes, afin d’apprendre à mieux la connaître.

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La première directrice du département

Frances Kathleen Montgomery
Rencontrez le Dr Frances Montgomery

La remise des diplômes 2017 | Convocation 2017

Diploma and cap

Félicitations à nos diplômés !


Nicole Nolette nous parle de quelques pièces marquantes.

Nicole Nolette

Nicole Nolette avec notre ami Porcellino.

Quelle est la première pièce de théâtre que tu te rappelles avoir vue ?

J’ai commencé à voir du théâtre pendant mes premières années à l’université, lors d’un voyage d'échange à Paris sur l’histoire du théâtre. Je me rappelle vivement le spectacle Le Dernier Caravansérail (mise en scène d’Ariane Mnouchkine) à la Cartoucherie du Théâtre du Soleil. C’était un spectacle-fleuve créé sur la base de récits de vie de réfugiés de Calais, en France, un spectacle hautement visuel avec une trentaine d’acteurs sur scène. C’était aussi un spectacle plurilingue où on entendait les véritables langues des réfugiés et où il y avait des surtitres en français pour suivre l’intrigue. Ce spectacle m’a marquée profondément — j’ai même fait du plurilinguisme théâtral et de sa traduction les sujets de mes études supérieures.


Quelle est la pièce de théâtre que tout le monde devrait voir, pour laquelle tu donnerais des billets à ton entourage ?

Je recommanderais à tout le monde de voir le spectacle La Réunification des deux Corées du metteur en scène français Joël Pommerat. J’ai vu ce spectacle il y a quelques années alors qu’il était en tournée au Théâtre français du Centre national des arts à Ottawa. Dans une série de vignettes astucieusement mises en scène, Pommerat réussit à nous bouleverser et à nous faire réfléchir sur l’amour, qu’il soit passionnel, filial, conjugal, violent ou absent. Ses comédiens sont extraordinaires et le spectacle réussit à jeter un regard lucide sur un thème périlleux. Il est peu probable que le spectacle revienne au Canada, mais on peut maintenant lire le texte, qui vient d’être publié, chez Actes Sud

Quelle est la pièce qui te semble le plus proche de toi, qui comprend un ou des personnages qui te ressemble(nt) beaucoup ?

Dès la première fois que je l’ai lue, en 2005, la pièce Sex, lies et les Franco-Manitobains (1993) de Marc Prescott m’a semblé très proche de moi. C’est une comédie linguistique qui aborde de front les stratifications sociales de la francophonie minoritaire dans l’Ouest canadien. Comme Franco-Albertaine, je trouvais que je ressemblais beaucoup au personnage féminin franco-manitobain qui adoptait un discours de fierté sur sa culture sans se poser trop de questions. Incidemment, ce personnage s’appelle également Nicole. J’ai passé beaucoup de temps à décortiquer cette pièce et ses enjeux au cours de ma maîtrise, et j’ai continué à y réfléchir lorsque j’ai déménagé à Montréal pour poursuivre des études doctorales. Je ne sais plus si je dirais encore que le personnage me ressemble, mais je trouve qu’il ressemble à qui j’ai déjà été.

Quelle est la pièce que tu as vue le plus récemment ?

J’ai vu le spectacle Tartuffe, au festival Stratford, au mois d’août. L’adaptation de Ranjit Bolt et la mise en scène de Chris Abraham remettent Molière au goût du jour ; on y trouve même des références à Taylor Swift et au « covfefe » de Donald Trump ! Le spectacle joue au Festival Theatre jusqu’au 13 octobre 2017, pour les intéressés !

Quelle est la prochaine pièce que tu voudrais voir ?

J’ai bien hâte de voir Ici, les arbres s’enracinent dans l’eau, présenté du 26 au 28 octobre 2017 au Théâtre français de Toronto. On annonce un « spectacle-happening » d’auteurs torontois sous la direction de Marie-Claire Marcotte et Maxime Robin, deux artistes locaux talentueux. Le spectacle prend son titre d’une des premières traductions du lieu autrefois connu comme Takaronto, « ici, les arbres s’enracinent dans l’eau », et promet d’explorer la métropole sous tous ses angles et tous ses accents. C’est le premier spectacle de la 50e saison du Théâtre français de Toronto, qui est également la première saison de Joël Beddows comme directeur artistique du théâtre.

Nous te remercions Nicole pour ces anecdotes (et ces recommandations) et encore bienvenue parmi nous !  


22 septembre 2017

Émile Lansman, psychopédagogue de formation

« Quelques grandes tendances des écritures dramatiques francophones d'aujourd'hui (et des influences croisées) »

27 octobre 2017

Anne Martine Parent
UQAC

« Le sexe à l'écran. Représentations de la sexualité des femmes dans les séries télévisées »

17 novembre 2017*

Roch Gallien 
Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario / Ontario College of Teachers

« L’enseignement du français en Ontario » 

* De façon exceptionnelle, ce café-rencontre aura lieu à 8h30

16 mars 2018

Catherine Dubeau
University of Waterloo

« À la recherche de Suzanne Necker (1737-1794) : écriture au féminin et archéologie des Mélanges (1798) et Nouveaux mélanges (1801) »

avril 2017

Convergences,
café-rencontre des étudiants des 2e et 3e cycles

As of July 2017, we have a new colleague in the Department, Nicole Nolette. As described on the Department's website, her research interests are diverse; including translation, francophone Canadian literature and theatre studies. We asked her to talk to us about some important plays to get to know her better.

What is the first play that you remember seeing?

I attended plays in my first years of university as part of a theatrical history exchange program in Paris. I can clearly remember the play "Le Dernier Caravansérail" (directed by Ariane Mnouchkine) at the Cartoucherie du Théâtre du Soleil. It was a six-plus-hour long play based on the life of migrants in Calais (France). It was visually striking with approximately thirty actors on stage. It was also multilingual, we heard the actual languages of the migrants and could read subtitles to help us follow along. This show made a strong impression on me— I even made the multilingualism and translation of plays the main subject of my graduate studies.


What play should everyone see or would you buy tickets for your friends and family to see?

I would recommend that everyone sees “La Réunification des deux Corées” by French director Joël Pommerat. In a series of short, cleverly-staged sketches, Pommerat blows us away and makes us reflect on love – be it passionate, filial, conjugal, violent or absent. The actors are extraordinary and the play offers a lucid perspective on a perilous subject. The play will not likely come back to Canada, but the has recently been published by Actes Sud.


Which play would be the closest to you, would include one (or more) character similar to you?

As soon as I read "Sex, Lies et les Franco-Manitobains" (1993) by Marc Prescott in 2005, I could see the similarities to myself. It is a linguistic comedy that tackles the social stratification of the French minorities in Western Canada. I am Franco-Albertan, so I found that I had much in common with the feminine Franco-Manitoban character who proudly spoke of her culture, without hesitation. Incidentally, this character’s name is also Nicole. I have spent a lot of time studying this play and its challenges during my MA and thought of it often while moving to Montreal to start my PhD. I don’t know if I still resemble this character, but I used to.


Which play have you seen most recently?

I saw "Tartuffe", in Stratford in August. The adaptation by Ranjit Bolt and the direction of Chris Abraham make Molière trendy; we even find references to Taylor Swift and Donald Trump’s “covfefe”! For those interested, Tartuffe will be playing at the Festival Theatre until October 13, 2017.


What is the next play that you would like to see?

I can’t wait to see "Ici, les arbres s’enracinent dans l’eau" (October 26 to 28th, 2017) at the Théâtre français de Toronto. It has been described as a “festive happening”, written by Toronto authors and directed by Marie-Claire Marcotte and Maxime Robin, two very talented artists who are also from Toronto. The play takes its name from one of the very first translations of the place once called Takaronto, “where trees take root in water”, and will explore the metropolis from every angle and accent. It is the first show of the 50th season of the Théâtre français de Toronto, and also Joël Beddows first season as artistic director.

Thank you very much Nicole for your anecdotes and recommendations! Welcome to our department!

La maîtrise à temps partiel

Saviez-vous que vous pouvez faire une maîtrise en Études françaises à temps partiel ? Grâce à nos séminaires donnés en soirée, il est possible d’obtenir votre diplôme en deux ans tout en travaillant à temps plein ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Part-time Masters

Did you know that you can complete a Masters degree in French Studies part-time? With our evening seminars, it is possible to obtain the degree in two years while working full time during the day! Please contact us for more information.

Rencontrez le Dr Frances Montgomery

Frances Kathleen Montgomery

University of Waterloo Library. Special Collections & Archives. University of Waterloo Archives, Acc 78-0010, file 153-5.

Fondé en 1963, six ans après la création de l’Université de Waterloo, le Département d’études françaises (alors appelé « Département de Français ») a d’abord été dirigé par le Dr Frances Kathleen Montgomery. Le département des Collections spéciales et des archives de la bibliothèque de l’Université de Waterloo a retracé le parcours fascinant de cette femme d’exception. Prenons quelques lignes pour relever certaines étapes marquantes de sa vie.

Née à Woodstock (Ontario) en 1903, elle a étudié à l’Université Western Ontario, au baccalauréat et à la maîtrise, avant d’obtenir une bourse provinciale qui lui a permis d’étudier à la Sorbonne à Paris où elle a décroché un doctorat en 1930 (sa thèse est intitulée La Vie et l'œuvre du Père Buffier, un jésuite de la fin du XVIIe siècle). Elle a ensuite enseigné à l’Université Western Ontario jusqu’en 1963. Entre 1942 et 1945, elle a choisi de servir dans le Service féminin de l’armée canadienne. Impliquée dans diverses associations, comme l’« Ontario Modern Language Teachers’ Association », elle a été recrutée en 1963 par l’Université de Waterloo pour participer à la création du Département d’études françaises, où elle a œuvré jusqu’en juin 1967.

En décembre 1963, le journal Kitchener-Waterloo Record lui consacre un article. On y découvre une professeure enthousiaste, passionnée par l’enseignement, soucieuse de l’implication des universités dans les communautés et désireuse de trouver des solutions originales pour aider les étudiants à payer leurs études (par exemple, offrir un financement en échange d’un engagement auprès de la province, pendant quelques années après les études). La journaliste Marilyn Bolton trace le portrait d’une femme espiègle qui ne supporte pas qu’on introduise mal à propos des mots en français dans une phrase en anglais simplement pour paraître sophistiqué. Elle raconte que, lorsqu’on le fait en sa présence, elle s’amuse à lancer une réplique contenant une erreur grossière en français pour protester, par exemple dire que « X made a terrible fox pass », en sachant que son interlocuteur comprend qu’il s’agit d’un « faux pas ». À son avis, les deux langues sont superbes et contiennent suffisamment de mots pour bien s’exprimer sans les mélanger. Elle aurait sans doute beaucoup à dire à ce sujet aujourd’hui…

Le dossier constitué par le département des Collections spéciales et des archives nous ouvre ainsi une fenêtre sur cet esprit aiguisé qui a joué un rôle fondamental dans l’histoire de notre département mais aussi sur les parcours féminins dans l’institution universitaire en Ontario au XXe siècle. À découvrir !


Established in 1963, less than six years after the University of Waterloo opened its doors, the Department of French Studies (then named French Department) was first chaired by Dr. Frances Kathleen Montgomery. The department of Special Collections & Archives of the library of the University of Waterloo has recounted the fascinating journey of this exceptional woman. Let’s take a moment to go over some key moments in her life.

Born in Woodstock, Ontario in 1903, Frances Montgomery studied at Western Ontario University, for her B.A. and her master, before receiving a provincial award which allowed her to study at the Sorbonne in Paris where she obtained her PhD in 1930 (her thesis is entitled La Vie et l'œuvre du Père Buffier; father Buffier was a Jesuit at the end of the 17th century). Dr. Montgomery returned to Western Ontario University where she taught until 1963. Between 1942 and 1945, she decided to join the Canadian Women’s Army Corps. As member of several associations (among them the Ontario Modern Language Teachers’ Association), she was recruited in 1963 by the University of Waterloo to help create the Department of French Studies, where she worked until June 1967.

In December 1963, the Kitchener-Waterloo Record published an article about Dr. Montgomery. She was an enthusiastic professor, passionate about teaching, caring about the university's community involvement and eager to find original solutions to help students pay for their degrees (for instance, offering financial support in exchange for a few years of work after the degree where the province needed it). Journalist Marilyn Bolton describes Frances as a mischievous woman who could not stand when someone would inappropriately use French words in English just to look sophisticated. Dr. Montgomery tells Marilyn Bolton that when it happens, she takes pleasure in purposefully making an obvious mistake, saying something like “X made a terrible fox pass”, while she was certain her interlocutor had to know it was a “faux pas”. According to Mrs. Montgomery, both languages are wonderful and contain enough words to clearly express ourselves without mixing them. One can’t help but think that she would have a lot to say about that nowadays…

The records, managed by the department of Special Collections & Archives, open a window into the sharp mind that played a fundamental role in the history of our department and also shed light on the journey of women in Ontario universities during the 20th century. It is something to discover!

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Frances Kathleen Montgomery
Frances Kathleen Montgomery

University of Waterloo Library. Special Collections & Archives. Frances Kathleen Montgomery fonds. 


Remise des diplômes 2017 | Convocation 2017

Taylor Valnion, qui a reçu son diplôme Honours, Spécialisation en enseignement du français langue seconde (FTS) lors de la cérémonie du 14 juin 2017, a prononcé un discours d’adieu lors du banquet organisé par le Département d’études françaises pour célébrer nos finissants. En voici un extrait : 

Taylor Valnion giving her valedictorian speech

Taylor Valnion présente son discours d’adieu lors de notre banquet pour la cérémonie de remise des diplômes. 

While writing this speech, I really took the time to think about what makes our French degrees so unique and special. For me, it was clear throughout my four years that I eventually wanted to be a French teacher. However, that’s not the path everyone in this room intends to follow and it’s certainly not the only thing our education in French studies has to offer.

We’ve learned about the many Louis of French history and spent countless hours studying Francophone literature from a number of centuries. We’ve embarked on cultural quests through French Canada, discovering new aspects of language, literature, music, and so on. We’ve wracked our brains over creating mile long syntax trees, discovered the difference between the [y] and [u], and mastered the art of correcting a text in 20 minutes. We’ve perfected our grammar time and time again – or at least tried and then settled for grabbing a coffee in ML Tim Horton’s to clear our minds.

Outside the borders of this campus, some of us had the privilege to travel and expand the boundaries of our studies. Those of us in Nantes, France, certainly learned a number of things – like where to find the best Kebab late at night or that you can’t just show up to La Pasta without a reservation. Those who travelled to Chicoutimi in Northern Quebec? Well you learned to survive in a 99% French environment and why the Québécois love the snow so much! And believe it or not, we did go to class where we learned valuable lessons that we would bring back with us to Canada.

All of these shared moments – in and out of the classroom, on and off campus – have brought us to the very moment our long awaited, most expensive piece of paper we’ll ever hold, diploma is in our hands. This diploma represents all the glory of being a Waterloo French student. Today, we walk away with precious knowledge and valuable experience. It is the variety and vastness of opportunity that we’ve been so fortunate to experience that makes our French degrees so very unique. The sheer diversity of our program, our peers, and our experiences have molded us into compassionate, driven, socially aware citizens of the world.

- Taylor Vanion, étudiante diplômée

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We would like take this opportunity to congratulate the graduate students who completed their Masters or Doctorates this past year:

Doctorate

Vivek Ramakrishnan
​Lire la tragédie protestante française à la Renaissance: trois approches des oeuvres 

Masters

Tina Chan
Explications et sensibilité : Le portrait des troubles mentaux dans certains albums illustrés francophones pour enfants

Sarah Reilly
La représentation de la famille éclatée dans la littérature québécoise pour les adolescents ​

Sarah Reilly et Guy Poirier

Guy Poirier and Sarah Reilly, recipient of the Prix Guy-Poirier Award.

Vivek Ramakrishnan, PhD

Vivek Ramakrishnan, PhD.

François Paré

François Paré named Dinstinguished Professor Emeritus.