Je n’arrive pas à croire que mon programme de premier cycle à l’Université de Waterloo est déjà terminé. Je suis très reconnaissante pour ces quatre années, au cours desquelles j’ai pu apprendre beaucoup sur la langue, la culture et la littérature françaises. Bien que j’aie principalement suivi des cours en ligne pendant mes deux premières années d’études (à cause de Covid), je dirais que mon amour pour le français s’est le plus développé au fil de ces années. En effet, je me souviens d’avoir lu La Route d’Altamont de Gabrielle Roy en deuxième année et d’avoir été émerveillée par le portrait que fait Roy de la relation mère-fille, de l’identité et de l’enfance. D’une certaine manière, l’histoire de Christine (la protagoniste) m’a apporté un sentiment de connexion et de paix pendant une période d’incertitude et d’isolement. C’était des petits moments comme celui-ci qui m’ont permis d’apprécier le programme de français à UWaterloo.
Cela dit, j’ai été ravie lorsque j’ai appris que les cours en personne allaient reprendre. J’ai enfin pu rencontrer mes professeurs incroyables ainsi que d'autres étudiants du département. Parmi mes meilleurs souvenirs en troisième et quatrième année, je citerai la création de nos propres contes au passé simple, la découverte de l’argot français, la pratique de la phonétique en classe et les discussions intéressantes sur des pièces de théâtre (comme Peau de Marie-Claire Marcotte).
Enfin, qu’il s’agisse de faire du bénévolat dans des classes de lycée ou de suivre des cours supplémentaires liés à l’éducation, le programme FTS a profondément enrichi mon intérêt pour l’enseignement. C’était le programme idéal pour moi et je suis heureuse d'en avoir fait partie – merci!
Christine Hahn
I cannot believe that my time at the University of Waterloo has already come to an end. I am truly grateful for the past four years, during which I got to learn so much about the French language, culture, and literature. While I mostly took online courses during my first two years of undergrad (due to COVID), I’d like to think that my love for French grew the strongest during these two years. In fact, I remember reading Gabrielle Roy’s La route d’Altamont in my second year and being blown away by Roy’s portrayal of mother-daughter relationships, identity, and childhood. In a way, Christine’s story brought me a sense of connection and peace during a time of uncertainty and isolation. It was little moments like these that allowed me to appreciate the French program at UW.
That said, I was thrilled when I found out that in-person classes would resume. I finally got to meet some of the amazing French professors as well as other fellow students in the department. A few of my favourite memories in third and fourth year include writing our own short stories in simple past, discovering French slang, practicing phonetics together as a class, and having compelling discussions regarding plays (like Marie-Claire Marcotte’s Peau).
On a last note: Whether it be volunteering in high-school classrooms or taking additional courses related to education, the FTS program abundantly nurtured and enriched my interest in teaching. This was the perfect undergraduate program for me, and I am glad to have been a part of it – thank you!