The French Connection | Fall 2022

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Issue XIX | October 5, 2022


Entretien avec David Yesaya, professeur adjoint à l’Université de Calgary

Second d’une série de deux entretiens avec nos anciens étudiants en poste à l’université.

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Le 30 septembre 2022
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Le 18 novembre 2022
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Entretien avec David Yesaya, professeur adjoint à l’Université de Calgary

Second d’une série de deux entretiens avec nos anciens étudiants en poste à l’université

Quels cours enseignez-vous?

J’enseigne la langue, la culture et la littérature françaises au premier cycle. Ce semestre j’enseigne le Français 209 et 211. Ce sont deux cours primaires, enseignés en anglais (l’équivalent du FR151 et 152). J’enseigne aussi le Français 291 (Francophonie: Language & Culture I), un cours d’études culturelles dans lequel j’aborde la francophonie à travers la littérature, le cinéma et la musique, etc. Puisque je suis spécialiste en littérature et plus particulièrement en littérature française contemporaine et francophone, j’ai mis plusieurs œuvres fictionnelles au programme : L’Obomsawin de Daniel Poliquin, Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, Aux États-Unis d’Afrique d’Abdourahman Waberi, Le mariage de plaisir de Tahar Ben Jelloun ; j’ai aussi abordé la culture populaire avec le slam en faisant découvrir aux étudiants certains poèmes de Grand Corps Malade, le cinéma avec le film Banlieusards de Kery James, le stand-up comedy avec le ‘one-woman  show’ Une femme de couleur de Samia Orosemane ainsi que le rap en analysant des extraits de chansons de l’artiste Kery James. Le prochain semestre d’hiver, j’enseignerai le Français 391 (Francophonie: Language & Culture II) toujours dans l’optique de faire découvrir aux étudiants la diversité des genres littéraires, mais surtout de leur faire voir un échantillon des diversités francophones dans les cinq continents.

Jusqu’à maintenant, quel aspect de votre travail vous plaît le plus? Quel aspect représente un défi?

La contrainte en ce moment est d’enseigner en ligne de façon synchronique [n.é. : pendant la pandémie], ce n’est pas l’idéal, surtout pour les langues : on garde la communication verbale : mais on perd en communication visuelle (le langage corporel), sans compter la fatigue qui accentue la perte de concentration chez les étudiants. C’est pourquoi il me semble juste d’accorder des points de participation aux étudiants qui reproduisent une atmosphère de classe en personne en activant leur caméra.

Ce qui me plaît le plus dans mon travail, c’est la découverte, l’apprentissage, l’analyse et la transmission de la connaissance. Cela me donne l’opportunité d’enrichir mon savoir intellectuel et de nourrir mes recherches pour des projets à venir.

Quels sont vos projets de recherche actuels? Avez-vous d’autres projets à long terme?

Après l’obtention de mon doctorat au printemps 2020, j’ai décidé de mettre ma thèse de côté pour me concentrer sur la production de communications, d’articles et de chapitres. J’ai pris un énorme plaisir à travailler sur des articles tirés de mon mémoire de maîtrise, de mes cours de premières années de doctorat et de mes lectures faites lors de mon temps libre.  J’ai quatre articles à paraître au courant de l’année 2022-2023. J’ai contribué à un chapitre dans le livre Artistic (Self)-Representations of Islam and Muslims edité par Ramona Mielusel.  Ce chapitre en question s’intitule « (P)raising Islam: When French Muslim Rappers Advocate for Peace, Love and Unity in a Multicultural France. »

Dernièrement, j’ai envoyé le manuscrit de ma thèse à une maison d’édition, laquelle m’a répondu avec un avis favorable. Par conséquent, en ce moment je révise et mets à jour le manuscrit de ma thèse avant de le soumettre bientôt à ladite maison d’édition. J’espère que cette publication dépassera un lectorat universitaire et profitera également à tout le monde, surtout à ceux qui ne sont pas familiers avec le domaine de l’immigration.

Après ce projet, j’aimerais me pencher sur l’idée de l’émasculation du père immigré dans une perspective postcoloniale. Un autre projet serait de parler des petites gens, plus particulièrement les Blancs pauvres en banlieue française, comparer leur condition sociale avec celles des minorités visibles qui vivent également en banlieue.

Que retenez-vous de votre parcours au département d'études françaises de l'Université de Waterloo? Selon vous, quel aspect de vos études à Waterloo vous sert le plus dans votre poste actuel?

Ce que je retiens du Département, c’est la bienveillance et la gentillesse de mes collègues (pairs et professeurs). Ma directrice de thèse [Dr. Tara Collington] et les membres de mon comité de thèse, en particulier, m’ont aidé et encouragé dans ma vie estudiantine et dans mes recherches professionnelles.

Ce qui me sert beaucoup dans ma profession c’est la maîtrise de l’art oratoire et sans aucun doute ma formation en recherche qui s’est magnifiée pendant mes années doctorales. Cela me sert à la fois dans mon enseignement et dans ma recherche. J’en suis vraiment très reconnaissant !

Propos recueillis par Catherine Dubeau


Interview with David Yesaya, Assistant Professor, University of Calgary

Second in a series of two interviews conducted with alumni from the Department of French Studies.

What courses have you taught in the past and are you currently teaching?

In general, I teach French language, culture and literature at the undergraduate level. This semester, I am teaching French 209 and 211. These are two entry level courses, taught in English (the equivalent of FR151 and 152). I also teach French 291 (Francophonie: Language & Culture I), a cultural studies course in which I present the Francophone world through literature, film, and music. I specialize in literature and more specifically in contemporary French and Francophone literature, I have therefore included several works of fiction in the program, some of which include, L'Obomsawin by Daniel Poliquin, Cahier d'un retour au pays natal by Aimé Césaire, Aux États-Unis d’Afrique by Abdourahman Waberi, Jeune fille modèle by Grace Ly, and Le mariage de plaisir by Tahar Ben Jelloun.

I like to introduce students to popular culture using slam, in particular, I have incorporated certain poems by Grand Corps Malade into my lessons. I also build activities around movies, such as the film Banlieusards by Kery James, stand-up comedy such as the one-woman show Une femme de couleur by Samia Orosemane, as well as rap, by analyzing excerpts from songs by such artists as Kery James. In the upcoming winter semester, I will teach French 391 (Francophonie: Language & Culture II). Once again, my goal will be to help students discover the diversity of literary genres, but above all to present them with a sample of the diversity of French-speaking peoples across five different continents.

What aspect(s) of your work do you enjoy the most? What challenges have you been facing?

My biggest challenge during the pandemic has been online synchronous teaching. As you can imagine, this is not an ideal situation for language courses. What we maintain in verbal communication, we lose in visual communication, especially when it comes to body language. The difficulties are compounded by the fact that students tire more readily online in turn leading to a loss of concentration. For that reason, I decided to award participation points to students who activate their camera thus allowing us to replicate more closely an in-person classroom experience.

What I cherish by far in my work is the discovery, learning, analysis and transmission of knowledge. The opportunity to enrich my intellectual knowledge ultimately acts as a motor and helps to feed my research for future projects.

Can you tell us about your current and future research project(s)?

After obtaining my doctorate in the spring of 2020, I decided to put my thesis aside to focus on presenting papers and writing articles and book chapters. I took great pleasure in writing articles based on my master’s thesis, my first-year doctoral courses and my personal readings. I am very happy to say that over the course of this year and next year, I will have published four articles. I also contributed a chapter to the book “Artistic (Self)-Representations of Islam and Muslims” edited by Ramona Mielusel. The chapter in question is titled “(P)raising Islam: When French Muslim Rappers Advocate for Peace, Love and Unity in a Multicultural France”.

Recently, I sent the manuscript of my thesis to a publishing house which was met with a very favorable reply. I am therefore currently revising and updating the manuscript before submitting it for publication. My hope is this predominantly academic text will reach a wider readership and benefit those unfamiliar with immigration studies.

In the future, I would like to explore the idea of the emasculation of the immigrant father from a post-colonial perspective. Another project I'm interested in is comparing the social conditions of low-income white families with those of visible minority families living in the suburbs of France.

What are your fondest memories from your time spent in the Department of French Studies at Waterloo? What aspect of your learning journey with us is serving you best today, in your new position?

The care and kindness demonstrated by my peers and professors made a lasting impression on me. I also appreciated the fact that everyone understood how my research project stemmed from a deep personal interest, far beyond the context of the university. At this moment in my career, what serves me the most is the training in research I received during my doctoral studies as well as the numerous new teaching skills I acquired. The valuable instruction I received from my supervisor [Dr. Tara Collington] and the members of my thesis committee has made a world of difference in my writing and my success as a researcher. I will forever be grateful for their guidance.

Interview by Catherine Dubeau


Entretien avec Nicolas Hebbinckuys

Nicolas, pouvez-vous nous résumer votre parcours universitaire?

J’ai fait mes études en littérature en France et au Canada : mon premier et mon deuxième cycles, à l’Institut Catholique d’Études Supérieures de la Roche-Sur-Yon (une petite ville vendéenne située à proximité de Nantes), et mon Doctorat à l’Université de Moncton (au Nouveau-Brunswick). Le lien entre ces deux endroits n’est pas évident. Il s’explique par un programme d’échange à l’université Sainte-Anne auquel j’ai participé, la seule université postsecondaire de langue française en Nouvelle-Écosse. Cette expérience, qui a changé ma vie, m’a ouvert sur la francophonie, a suscité mon désir pour l’enseignement de la langue et mon envie d’approfondir mes recherches dans la littérature de voyage, justement…

Cela fait six ans que vous travaillez au Département d’études françaises, d’abord comme Lecturer et aujourd’hui comme professeur adjoint. Parlez-nous des défis de ce nouveau poste.

Les défis ont été (et sont encore) nombreux! J’ai dû apprendre, tout d’abord, à rééquilibrer mon emploi du temps. Dans le poste précédent, ma tâche d’enseignement occupait l’essentiel de mon temps tandis que, comme professeur adjoint, la recherche est devenue ma priorité. J’ai dû apprendre à trouver le bon rythme pour mener des projets au long cours, dans mon cas une édition critique, tout en gérant les priorités qui s’ajustent et évoluent sans cesse au rythme du calendrier des conférences, des examens à corriger, des tâches de service, etc. Du point de vue de l’enseignement, ensuite, j’ai également dû apprendre à sortir de ma zone de confort en préparant de nouveaux cours (en littérature). Cela va beaucoup mieux maintenant, mais lorsque j’ai donné mon premier séminaire de cycles supérieurs sur la littérature de voyage en Amérique, j’étais très nerveux, car c’est une grande responsabilité et, en même temps, j’étais très heureux, car, pour la première fois, j’ai pu rassembler au même endroit le fruit de recherches que je poursuis depuis des années. Au final, c’était très stimulant et enrichissant !

Quels sont vos intérêts de recherche? Sur quoi travaillez-vous présentement? Que prévoyez-vous pour l’avenir?

Nicolas H.

J’ai deux intérêts de recherche : la littérature de voyage en Amérique (XVIe – XVIIe siècles) et l’intégration des nouvelles technologies dans l’enseignement du français langue seconde. Dans mon premier champ de recherche, je me passionne pour les récits des explorateurs, des missionnaires ou, plus largement, des voyageurs qui ont traversé l’Atlantique pour venir explorer le « Nouveau Monde » durant cette époque reculée qu’était l’Ancien Régime. Le corpus des textes de cette période me fascine, car les témoignages des chroniqueurs sont extrêmement riches et ils ont permis de fixer dans le temps le regard d’une Europe venue « découvrir » l’Amérique. Présentement, je travaille sur l’édition critique des livres I et II de l’Histoire de la Nouvelle-France. Il s’agit de la première partie d’une chronique historiographique publiée en 1609 dont l’auteur, Marc Lescarbot, est considéré comme le père de la poésie d’expression française au Canada. Je prépare également un ouvrage collectif avec mon collègue Julien Defraeye de l’Université St. Thomas (NB) sur le thème de la cupidité. Nous examinons la thématique de la richesse ou plutôt celle de l’excès de richesses dans les littératures d’expression française des Amériques dans une perspective diachronique et panoramique (XVIe-XXIsiècles). À plus long terme, j’aimerais poursuivre mon travail d’édition critique sur les œuvres non encore éditées de Lescarbot. Finalement, du point de vue de la langue, deux aspects m’intéressent : les « bonnes pratiques » à mettre en œuvre pour enseigner le FSL et la question de la rétroaction (et du réinvestissement) à l’oral et à l’écrit. À ce sujet, je conduis des recherches pour voir comment les nouvelles technologies peuvent nous aider dans ce domaine. Deux outils m’intéressent : Antidote (le célèbre logiciel de correction grammaticale) et Audiost@t, une plateforme spécialement conçue avec mon équipe de recherche et qui permet d’évaluer la production de l’oral dans les cours de conversation.

En ce qui concerne l’enseignement en salle de classe, quelle est votre approche pédagogique?

Ce que je préfère, c’est l’approche par tâches. J’aime bâtir un cours dans le but d’atteindre un objectif précis, authentique et surtout… atteignable! Pour y parvenir, j’essaye de mettre en œuvre une succession d’étapes intermédiaires qui reposent toutes sur une tâche concrète. Je crois pouvoir y parvenir dans les cours de langue et je m’attèle désormais à mettre en œuvre ce modèle dans les cours de littérature, qui, eux, ont une composante magistrale beaucoup plus prédominante ; ce qui m’est plus difficile. J’y travaille!

Le développement des cours en ligne joue un rôle assez important dans votre vie professionnelle. Pouvez-vous nous parler de quelques-uns de vos projets?

Avec mon collègue Kanstantsin Tsedryk, nous avons développé un cours de français oral en ligne (2019). C’était un réel défi, surtout avant la pandémie, car il était difficile de penser que ce type de cours se prête bien à un format d’enseignement asynchrone. Pourtant, avec les bons outils et une bonne approche pédagogique (l’une étant le moteur de l’autre et vice versa), nous maintenons que c’est possible et je vous invite à découvrir cette page si cela vous intéresse. Depuis mai 2020, je travaille au développement d’un nouveau cours en ligne consacré, cette fois, à la littérature française du XVIIe siècle. Là encore, j’ai élaboré une approche par tâches en m’inspirant profondément du cours de langue précédemment développé. J’espère que cela va bien marcher, je viens juste de terminer le cours au moment où j’écris ces lignes! Verdict au trimestre d’automne 2022.


Interview with Nicolas Hebbinckuys

Nicolas, can you summarize your academic background for us?

I pursued my studies in literature in both France and Canada: my undergraduate and Master’s degree at l’Institut Catholique d’Études Supérieures de la Roche-Sur-Yon (a small town on the outskirts of Nantes), and my doctorate at l’Université de Moncton (in New Brunswick). While the link between these two places is not immediately obvious, it was made possible thanks to an exchange program I participated in at the University of Sainte-Anne, the only French-language institution in Nova Scotia. This experience changed my life by exposing me to the francophone world and inspiring not only my desire for teaching French but also my continued research on travel literature.

You have been working in the Department of French Studies for six years, first as a lecturer and now as an assistant professor. Tell us about the challenges of this new position.

The challenges were (and still are) many! Firstly, I had to learn to redistribute and balance my schedule. In my previous role, my teaching load occupied much of my time; whereas now that I am an assistant professor, research has become my priority. I had to learn to pace myself to accomplish long-term projects—in my case, a critical edition—all while managing the various priorities that forever shift and move, following a recurrent cycle of conferences, exams to correct, and activities related to service tasks. From a teaching perspective there were also challenges as preparing new courses in literature required me to step out of my comfort zone. Things are going well now, but when I was teaching my first seminar at the graduate level on travel literature, the thought of the enormous responsibility with which I had been entrusted made me quite nervous. Overall, however, I was delighted with my work as it allowed me to bring together for the first time the knowledge an

Nicolas H.

d information I had amassed over many years of research and study. Ultimately, it has been a tremendously stimulating and enriching experience.

What are your research interests? What are you currently working on? Tell us about your research goals for the future.

I have two research interests: travel literature (16th – 17th centuries) and the use of new technologies in the teaching of French as a second language. In my first field of research, I am inspired by the stories of explorers, missionaries and travelers who crossed the Atlantic to explore the New World during that distant era called the Ancien Régime. The extremely rich corpus of texts from that period and the first-hand accounts of the chroniclers that allow us to capture in time the impression European travelers had as they came to “discover” America are simply fascinating. Presently, I am working on a critical edition of books I and II of l’Histoire de la Nouvelle-France. It is the first part of a historiographical chronicle published in 1609 by Marc Lescarbot, considered the father of French poetry in Canada. I am also preparing an edited collection with my colleague Julien Defraeye at the University of St. Thomas (NB) on the theme of greed. We are examining the theme of wealth, or rather extreme wealth, in French-language literatures of the Americas through a diachronic and panoramic perspective (16th – 21st centuries). In the long term, I would like to continue my work on the critical edition of Lescarbot’s works that have not yet been edited. Finally, in the domain of language instruction, two main aspects interest me: “best practices” in the teaching of French as a Second Language and the question of feedback (and reinvestment) for both oral and written activities. To that end, I have been conducting research into how technologies can help us in this field. Two tools that stand out to me are Antidote (the famous grammar correction tool) and Audiost@t, a platform designed by my research team that allows for the evaluation of oral production in a conversation course.

What is your pedagogical approach in the classroom?

My preference is a task-based approach. I like building courses around specific objectives which are authentic and above all else… attainable! With this goal in mind, I try to put in place a succession of intermediary steps that are built on concrete, foundational tasks. I believe that I have achieved this in language classes, and I am currently working towards implementing this model in literature courses where lectures and discussions are traditionally predominant.

The development of online courses plays an important role in your professional life. Can you tell us about some of your projects?

In 2019, my colleague Kanstantsin Tsedryk and I developed an online oral French course. It was a challenge because prior to the pandemic it was difficult to imagine that this type of course could be adapted to an asynchronous delivery method. However, with the right tools and the right pedagogical approach (one being the driving force of the other and vice versa), we can attest to the fact that it is indeed possible! To learn more about our course, you are invited to visit this webpage. In May of 2020, I started working on the development of a new online course, this time, dedicated to French literature of the 17th century. I once again worked outwards from a task-based foundation, heavily inspired by the French language course we developed previously. I finished working on the course this summer and it is being offered by the French Department for the first time this fall. Hopefully it will be a success!


Bravo à nos finissantes et finissants de 2022!

Dana Porter library in the Fall

Le 15 juin, par une journée caniculaire dont on se souviendra longtemps, la cérémonie des diplômes a eu lieu en personne pour la première fois depuis le début de la pandémie. Nous remercions Katherine Fouzie, Hart McFarlane et Nicole Smedley, finissants du premier cycle, qui ont bien voulu mettre leurs souvenirs à profit et se charger des discours d’adieu.

Toutes nos félicitations vont à Doina Georgescu qui complété une thèse de maîtrise sous la direction de Dr. Tara Collington (titre :  Le monde comme représentation romanesque : Une analyse de trois romans houellebecquiens par le prisme de la philosophie schopenhauerienne).

Enfin, c’est avec joie que nous accueillons à la maîtrise trois de nos finissantes du premier cycle : Mara Crassweller, Coral Markan Davidson et Jazlyn Pels.

À toutes et tous, nos plus chaleureuses félicitations pour le travail accompli et l’extraordinaire détermination dont vous avez fait preuve dans les circonstances très difficiles de la pandémie. Nos meilleurs vœux de bonheur et de succès pour la suite!

Congratulations to our 2022 Graduates! 

Campus in the Fall

On June 15, a day marked by recording breaking temperatures, convocation took place in person for the first time since the beginning of the pandemic.

Our warmest thanks go to our undergraduate valedictorians, Katherine Fouzie, Hart McFarlane, and Nicole Smedley, who kindly agreed to share their memories through their heart-felt recollections.

Congratulations to Doina Georgescu who completed a Master's thesis under the supervision of Dr. Tara Collington (title: Le monde comme représentation romanesque : Une analyse de trois romans houellebecquiens par le prisme de la philosophie schopenhauerienne).

Finally, it is with great pleasure that we welcome to our Master's program three of our former undergraduate students: Mara Crassweller, Coral Markan Davidson, and Jazlyn Pels.

To all our graduates, we would like to extend a hearty congratulations for the work done and the extraordinary determination shown throughout these difficult times. We offer our best wishes for your future success and happiness in all that you endeavour!